Dans la nuit du vendredi au samedi 5 octobre 2024, peu avant 4h30 du matin, trois sapeurs-pompiers revinois ont été dépêchés sur un accident spectaculaire.

Rue Jean-Moulin, à Revin, sur la portion haute de l’axe longiligne, avant la côte des Mazures, un véhicule a terminé sur le toit.

Non blessée

Dans l’habitacle, une conductrice âgée de 28 ans. Ne se plaignant d’aucune douleur, elle a été tout de même évacuée vers l’hôpital de Charleville-Mézières pour des examens médicaux.

Les gendarmes ont effectué les tests d’usage (alcool et drogue) et la mairie a été prévenue de cet événement.

La vitesse était-elle en cause ? Ou alors l’absence d’éclairage public nocturne sur cet axe ? Ou encore le nouvel aménagement, aux allures de chicanes, mis en place en août dernier ? Difficile de répondre, l’enquête éclaircira les circonstances.

Déjà des précédents chocs

Une certitude : il ne s’agit pas du premier accident sur cette route, depuis la mise en place de la nouvelle signalétique, avec des places de parking tracées et des panneaux rajoutés. L’aménagement est destiné à faire ralentir les automobilistes en entrée et sortie de ville.

Le 12 septembre, un accrochage se déroulait près du garage Serdar. Dès les premiers jours de la mesure, un panneau avait également fait les frais d’un choc contre une voiture.

Ce changement opéré par la municipalité était décrié par certains. Et défendu par d’autres, police municipale en tête. « Le stationnement était anarchique. Il fallait redonner de la circulation aux piétons, ainsi qu’aux parents d’élèves de l’école Trabbia, sur cette route au flux important. Il y a aussi des poids lourds qui circulent avec un risque si la poussette se trouve sur la chaussée », avait déclaré cet été le chef de la police municipale, Laurent Husson.

Parmi les opposants, Carole jugeait « ridicules et dangereuses ces places de stationnement. Comme sur la rue Jean-Macé ».

Une voiture termine sur le toit, la conductrice miraculée dans les Ardennes