Il y aura un visage bien connu dans la délégation de Saint-Vallier qui foulera le parquet de la Guinguette Arena, ce vendredi 20 septembre, pour le compte de la 2e journée de Nationale 1 : celui du coach Alexandre Casimiri (52 ans), qui a entraîné l’Étoile de Charleville-Mézières durant deux saisons (2017- 2019), d’abord en Pro B, puis en Nationale 1.
Cinq ans après, vous voilà de retour dans les Ardennes. Est-ce que ce sera un match particulier à vos yeux ?
Non… Je ne ressens pas le truc comme ça, en tout cas. Ce déplacement à Charleville, c’est surtout l’occasion de voir les amis que j’ai là-bas et de faire un match de basket. Mon passage à l’Étoile ? Pour moi, tout ça, c’est du passé…
Quels souvenirs gardez-vous de ces deux années au club ?
La première a été très douloureuse (18e de Pro B ; 6 victoires, 28 défaites). Ça a été la pire de ma carrière, et ce sur tous les plans. Celle d’après, on a plutôt fait une belle saison (8es de finale des play-offs) mais elle n’a pas effacé pour autant la précédente.
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette rencontre face à une équipe qui a été promue très tardivement, au coeur de l’été ?
On sait qu’à la maison, Charleville, ça va être redoutable. Le club a été promu tard, c’est vrai, mais je pense que quand tu veux jouer le haut du tableau de N2, c’est que t’as déjà une équipe de niveau N1. Je vois d’autres formations qui sont dans le championnat et qui ne sont pas aussi équilibrées… Ils ont battu Metz en prépa, ils ont une belle adresse à trois points, Nemanja (Kovanusic) à l’intérieur et des postes doublés… Pour repartir avec la victoire, il va falloir défendre fort et qu’on fasse encore plus d’efforts que la semaine dernière contre Mulhouse (84-73).