La Conférence de Munich, qui s'est tenue ce weekend, a été une nouvelle occasion pour l’administration Trump d’écarter les Européens des négociations de paix pour l'Ukraine. Alors que le fossé se creuse entre les alliés transatlantiques, la Première ministre italienne fait profil bas.
Giorgia Meloni se placera-t-elle du côté de Donald Trump ou de l’Union européenne? C’est la question qui agite l’Italie depuis que les Etats-Unis ont écarté les Européens des négociations de paix pour l’Ukraine. L’UE n’aura pas sa place à la table des discussions, a assuré samedi 15 février le général Keith Kellogg, envoyé spécial de Trump, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, à laquelle la Première ministre italienne n’a pas participé. Un nouveau coup dur, trois jours après l’appel téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ayant lancé les négociations sans concertation avec Kiev et l’Europe.
Avec le retour de Donald Trump à la Maison blanche, la dirigeante d’extrême-droite était vue par beaucoup comme une possible médiatrice entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Une ambition qu’elle a ouvertement nourrie. De fait, proche politiquement et idéologiquement du républicain et d’Elon Musk, avec qui elle cultive une étroite relation, Giorgia Meloni jouit d’une position privilégiée avec la nouvelle administration américaine. Elle était d’ailleurs la seule dirigeante européenne invitée à l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier.
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