La Suisse a-t-elle les moyens de couvrir une dépense de 5 milliards de francs pour les aînés? C'est autour de cette question que s'entredéchirent la droite, craignant un déficit, et la gauche, soulignant les bénéfices de l'AVS. Quant à l'UDC, elle s'attaque aux Suisses de l'étranger.

Au départ, il y avait une question toute simple, posée par les syndicats: pourquoi ne verserions-nous pas une treizième rente AVS aux aînés, comme l’on verse un treizième salaire aux employés? A un mois du 3 mars, la campagne a pris une nervosité folle, tant l’enjeu est important et l’issue du vote incertaine.

Ce week-end, dans la presse alémanique, des élus UDC ont relancé la polémique sur les Suisses de l’étranger, coupables «de toucher des rentes de luxe, sans contrepartie», provoquant la réaction de leur association. Le président d’Economiesuisse, Christoph Mäder, répète, en une de la Sonntagsblick, que «la proposition ne profiterait qu’à ceux qui n’en ont pas besoin».

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