Les rapports entre l’Allemagne et la Suisse devraient demeurer bons dans l’ensemble. Au niveau des partis politiques, le PLR devra veiller à ne pas connaître le même sort que le FDP allemand, comme les socialistes doivent éviter d’imiter la défaite du SPD
Avec la victoire des chrétiens-démocrates de la CDU/CSU, la droite reprend le pouvoir en Allemagne, même si les sociaux-démocrates devraient la rejoindre au sein d’une coalition gouvernementale qui reste à former. Pour la Suisse, l’état du grand partenaire commercial comporte toujours de l’intérêt. Tout comme les signaux que les élections allemandes peuvent envoyer.
Au parlement helvétique, les membres de la Délégation pour les relations avec le Bundestag prédisent de la stabilité dans les relations germano-suisses. «Je suis évidemment triste et préoccupée par la progression de l’AfD [parti d’extrême droite], mais je ne pense pas que les nouveaux rapports de force changeront sensiblement nos relations bilatérales. Car le thème prédominant dans nos discussions avec l’Allemagne reste les relations entre la Suisse et l’Union européenne», observe la conseillère nationale socialiste Céline Widmer (ZH). «Les Allemands tiennent à ce que la Suisse garde de bonnes relations avec Bruxelles et que la voie bilatérale se poursuive. Il y va de l’intérêt lié à la libre circulation des personnes et à la migration dans le marché du travail.»
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