Et si l’écriture était l’outil ultime pour se réinventer? L’auteur camerounais Timba Bema, qui vient de publier le roman «La Maladie sans nom», sera mardi au centre culturel AfrikaLAB, à Genève, pour en débattre
Né à Douala dans le quartier historique de Bali, ancien bastion de la lutte pour l’indépendance du Cameroun, Timba Bema est abreuvé, enfant, par les contes de sa grand-mère. Grand amateur de musique, il se lancera dans l’écriture après avoir lu Le Procès, de Kafka, prenant conscience que n’importe quel vécu, transcendé par l’imaginaire, peut convoquer l’universel. Il est auteur de poésie, de nouvelles, de romans, et collabore avec plusieurs associations et magazines littéraires. Son poème Les Seins de l’amante remporte, en 2018, le Grand prix Afrique – anciennement Grand prix littéraire d’Afrique noire. Son dernier roman, La Maladie sans nom, vient de paraître aux Editions les Lettres Mouchetées. Ce mardi, au centre culturel genevois AfrikaLAB, il en expliquera la genèse ainsi que son processus de création
Le Temps: Quelle est cette «maladie sans nom» qui donne son titre à votre dernier roman?
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