Le corps de Shiri Bibas a finalement été restitué. Le Hamas a par ailleurs relâché six hommes samedi. Mais Israël a suspendu l’élargissement de 620 prisonniers palestiniens, dénonçant les «cérémonies humiliantes» du mouvement islamiste lors des libérations d’otages

Cruelle succession d’images. Les familles de six otages israéliens ont accueilli avec des larmes de joie, samedi 22 février, le retour de leurs proches libérés par le Hamas, tandis que la famille Bibas pleure la fin de tous ses espoirs. Plus tôt dans la matinée, celle-ci avait confirmé la mort de Shiri Bibas, identifiée par les légistes de Tel-Aviv après la restitution de sa dépouille par le mouvement islamiste, au terme d’un scénario cauchemardesque.

Jeudi, seuls les corps des deux jeunes enfants Bibas, Ariel et Kfir, âgés de 4 ans et 8 mois et demi lors de leur enlèvement, le 7 octobre 2023, par des commandos armés dans le kibboutz de Nir Oz, tout près de l’enclave palestinienne, avaient été restitués lors du premier retour d’otages décédés. Les analyses effectuées à l’intérieur d’un troisième cercueil, censé contenir les restes de leur mère, Shiri, avaient révélé qu’il ne s’agissait pas d’elle, mais d’une «femme inconnue» de Gaza. «Une erreur», selon le Hamas, qui a renvoyé, vendredi soir, un autre cercueil.

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