Le 12 février, le leader hongrois adoubait le parti allemand d’extrême droite et sa cheffe Alice Weidel à Budapest. Une percée de l’AfD dimanche renforcerait sa stature de parrain des nationaux populistes
«L’AfD est l’avenir […] Tout ce que l’AfD représente ferait du bien à la Hongrie si cela se concrétisait.» Le 12 février, le premier ministre hongrois Viktor Orban accueillait Alice Weidel à Budapest et adoubait, à la veille des élections allemandes de ce dimanche, le parti d’extrême droite crédité de 20% des intentions de vote. Pourtant, l’été dernier, Viktor Orban jugeait encore l’AfD infréquentable. Mais le climat politique d’outre-Rhin change la donne. Qu’importe la vie personnelle d’Alice Weidel contraire aux «valeurs» du conservateur hongrois.