«Qu’est-ce que tu voudrais faire plus tard?» Alors que les acteurs s’arrachent les nouveaux talents sur le marché du travail, l’équilibre entre la passion et le déterminisme économique est difficile à trouver au moment de choisir une formation
Il y a quelques mois, Loane, 14 ans, ne savait pas ce qu’elle voulait faire après son école obligatoire. Grâce à quelques séances individuelles avec une conseillère d’orientation de son école, son avenir est maintenant éclairé: elle veut devenir sage-femme. «Depuis petite, je sais que je veux travailler dans le domaine de la santé, mais j’avais de la peine à me fixer sur un métier. La conseillère a pu me présenter les différentes options existantes et m’a même trouvé un stage.»
L’année passée, ils étaient plus de 88 818 jeunes suisses à terminer leur école obligatoire, selon une enquête de l’institut de sondage gfs.bern. Parmi eux, un peu moins de la moitié a commencé un apprentissage, alors que 32% se sont lancés dans la voie académique. Le reste (22%) s’est tourné vers des offres transitoires (9%) ou vers une année intermédiaire (13%). Seuls 2% des jeunes se sont retrouvés sans solution.
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