Syndicats et patronat se sont entendus cette semaine, sous l’égide du conseiller fédéral Guy Parmelin, sur des mesures visant à garantir la protection des salaires. Les négociations se poursuivent, mais c’est un pas important dans le dossier européen
Sur le papier, cela ressemble à une grande avancée sur la question des salaires, qui empoisonne le dossier européen depuis plusieurs mois. Lundi, au terme de pas moins de soixante séances de discussion, les partenaires sociaux et les cantons se sont entendus, sous l’égide du conseiller fédéral Guy Parmelin, sur diverses mesures visant à garantir le niveau de protection des salaires. Le Conseil fédéral a pris connaissance ce mercredi, lors de sa séance hebdomadaire, de cette «entente commune» et a mandaté le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) pour définir les détails de ces mesures d’ici à la fin du mois de mars.
Sur la table, les questions liées aux notes de frais des travailleurs détachés ou les quorums pour les conventions collectives de force obligatoire. Les négociations promettent d’être encore âpres. Mais l’accord de principe trouvé cette semaine est un pas important, tant les syndicats étaient jusqu’ici vent debout contre les bilatérales III. Ce paquet d’accords négocié entre la Suisse et l’Union européenne risquait à leurs yeux de péjorer les conditions de travail en Suisse.
Développement suit.