La Genève internationale est sous pression. Ses ONG sont plongées dans le flou après le retrait des financements américains, avec des emplois supprimés. Elles témoignent auprès du «Temps»

Dans les organisations internationales et les ONG basées à Genève, l’heure est aux réductions de coûts, à l’annulation d’actions sur le terrain, et pour certaines, déjà, aux licenciements. Les effets du gel de l’aide américaine deviennent très concrets. Le renvoi à des jours meilleurs d’une aide de 10 millions de francs voulue par le gouvernement genevois n’arrange rien.

«Oui, nous sommes touchés directement par les coupes», témoigne Phil Lynch, directeur exécutif du Service international pour les droits humains (ISHR), une ONG basée à Genève, qui soutient et forme des défenseurs des droits fondamentaux dans de nombreux pays. «Nous avons dû réduire ou supprimer des actions notamment en Afghanistan, en Chine ou au Nicaragua. Il a fallu aussi réduire notre équipe ici, à Genève.»

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