La fin des financements américains plonge le tissu international genevois dans l’incertitude. Une aide fédérale est nécessaire, allèguent certains parlementaires. Qui prêchent probablement dans le désert
Un vent de panique souffle sur la Genève internationale, confrontée aux coupes budgétaires de l’administration Trump. Vendredi, le Grand Conseil genevois débloquait 10 millions de francs pour couvrir une partie de la charge salariale des ONG les plus touchées. Toutefois, la clause d’urgence est passée à la trappe et l’UDC a déjà annoncé un référendum sur la question.
L’appui rapide des autorités ne viendra donc pas du canton. Quid d’un coup de pouce fédéral? A Berne, tous les membres des Commissions de politique extérieure des Chambres parlementaires à qui nous avons posé la question regrettent le désinvestissement américain. Mais un salut bernois semble bien improbable.
Voir plus