Un journaliste et deux activistes ont affirmé mercredi être victimes du logiciel espion de Paragon Solutions utilisé par l’Italie. La société israélo-américaine aurait mis fin à son contrat avec Rome, accusée de ne pas en avoir respecté les clauses
Une nouvelle affaire d’espionnage de membres de la société civile italienne embarrasse le gouvernement de Giorgia Meloni, un an après l’affaire de l’agent anti-mafia qui avait espionné des centaines de personnalités italiennes. En Italie, le scandale a éclaté jeudi après les révélations des quotidiens britannique The Guardian et israélien Haaretz.
Vendredi dernier, la messagerie WhatsApp, du groupe Meta, informe certains de ses clients qu’ils ont été victimes d’un spyware: leurs données auraient été piratées. Au total, il pourrait s’agir de dizaines de victimes. Parmi elles, trois personnes incriminent Rome: le journaliste Francesco Cancellato, un activiste libyen vivant en Suède et Luca Casarini, l’un des fondateurs de Mediterranea, une ONG sauvant les migrants en mer. Les deux activistes sont critiques de l’accord passé entre l’Italie et la Libye pour le renvoi des migrants.
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