Le coprésident de l’ATE Suisse est l’un des fers de lance de la victoire des votations du 24 novembre 2024 contre les autoroutes. A 37 ans, cet avocat lausannois fait peu de bruit mais s’impose comme un leader au sein des Vert·e·s. Il a su se construire une forte personnalité au fil du temps

Les cases, il n’aime pas ça. David Raedler est avocat. Il détonne parfois dans ce milieu où les nœuds de cravate sont encore souvent soignés et où il fait bon être de droite. Lui n’a pas de cravate, encore moins de grosse berline, mais un simple costard gris et une barbe de cinq jours. Son stage dans une étude de droit «très économique» ne l’a pas traumatisé pour autant. Son métier, c’est sa passion, et ce ne sont pas les années accumulées dans la profession qui l’ont fait dévier de sa ligne idéologique.

Depuis 2020, il siège sur les bancs du Grand Conseil vaudois et s’est rapidement imposé comme le spécialiste du bloc écologiste sur les questions de transport. Dès la fin de ses études académiques, David Raedler s’est engagé en faveur de la mobilité douce. Il a d’abord rejoint le comité de Pro Velo, puis la section vaudoise de l’Association transports et environnement (ATE) Vaud avant de reprendre, en mai dernier, la coprésidence de l’ATE Suisse.