CHRONIQUE. Washington ne participera pas au financement de la transition énergétique des pays les plus pauvres comme prévu, ce qui risque d’avoir des effets en cascade, écrit David Hiler, ancien conseiller d’Etat vert genevois. Sauf pour la Chine…

Chose promise, chose due! Donald Trump a décidé le retrait des Etats-Unis des Accords de Paris. Les premiers décrets signés par le nouveau président visent à éliminer tout obstacle au développement de l’économie gazière et pétrolière et interdisent la construction de nouvelles éoliennes offshore. On ne sait pas encore si Donald Trump parviendra à réunir une majorité au Congrès pour abolir l’Inflation Reduction Act (IRA) qui accorde des crédits d’impôts et des subventions gigantesques pour promouvoir une industrie capable de réaliser une transition énergétique estampillée américaine. L’IRA est en effet un projet bipartisan, profitant surtout à des Etats où les républicains sont majoritaires.

Pour le moment, l’administration se contente de suspendre le versement de milliards d’aides, ce qui ne constitue encore qu’un frein, sauf pour l’industrie éolienne qui reçoit un véritable coup de massue.

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