Le troisième volet des aventures de l’ourson Paddington est un film d’aventures se déroulant dans la jungle péruvienne. Toujours aussi sympathique

Après deux aventures londoniennes menées tambour battant, entre humour british, rythme cartoonesque et marmelade dégoulinante, voici que Paddington, le petit ourson au duffle-coat bleu et chapeau rouge, s’envole avec sa famille adoptive, les Brown, pour le Pérou. Autant Paddington 1 et 2, réalisés en 2014 et 2017 par Paul King, qui a ensuite revisité l’univers de Roald Dahl avec Wonka, furent d’heureuses surprises en matière de divertissement familial intelligent, autant ce Paddington au Pérou, confié au néophyte Dougal Wilson, venu de la pub et du clip, a dès ses premières images fait craindre le pire. Or voici que fort heureusement l’esprit de la franchise n’a pas été trahi, ce qui ravira les fans du plantigrade imaginé à la fin des années 1950 par l’écrivain Michael Bond.

Orphelin inspiré par les nombreux enfants déplacés durant la Deuxième Guerre mondiale, Paddington a passé ses premières années au Pérou avant d’être envoyé en Grande-Bretagne suite au décès de son oncle Pastuzo, voyait-on dans le prologue Paddington 1. Le voici qui, à la faveur d’un passeport britannique fraîchement acquis, va donc retourner dans son pays d’adoption après avoir reçu une lettre alarmante de la mère supérieure dirigeant le home pour ours dans lequel a trouvé refuge sa tante Lucy. A peine arrivés dans ce lieu paisible au milieu de la jungle, Paddington et les Brown découvrent que Lucy a disparu… Et Paddington au Pérou de se muer en trépidant film d’aventures, placé sous le patronage d’Indiana Jones et Allan Quatermain.