Selon la presse japonaise, Nissan serait prêt à mettre fin au processus de fusion avec Honda annoncé en décembre. Les négociations achopperaient sur les modalités de ce rapprochement qui se profilait comme une prise de contrôle par Honda
Avant même leur mariage, l’union entre Honda et Nissan bat déjà de l’aile. Un peu avant Noël, le 23 décembre, les deuxième et troisième constructeurs japonais annonçaient leur intention de fusionner pour donner naissance à une nouvelle entreprise. Un rapprochement qui accoucherait du troisième groupe automobile mondial en nombre de voitures vendues, derrière leur compatriote Toyota et l’Allemand Volkswagen. Mais, selon le quotidien économique japonais Nikkei, Nissan aurait mis fin aux négociations avec Honda. Auprès du Japan Times, un porte-parole de Nissan ne confirme pas l’information et précise que le constructeur communiquera sur la question d’ici la mi-février.
A en croire plusieurs titres, des divergences entre les deux partenaires aurait pris corps après une nouvelle offre formulée ce week-end par Honda qui ferait de Nissan une de ses filiales. Une prise de contrôle totale bien éloignée du plan de fusion entre égaux par transfert conjoint d’actions au sein d’une holding présenté en décembre. Mais les tensions seraient apparues dès le début des négociations, les deux groupes ne parvenant pas à se mettre d’accord sur la valorisation de leurs actifs et le ratio d’action dans le cadre de la création de cette nouvelle entité. La capitalisation boursière actuelle de Honda (46,7 milliards de francs)est cinq fois plus importante que celle de Nissan (8,5 milliards de francs) alors que les deux constructeurs ont respectivement vendu 4,1 millions et 3,3 millions de voitures en 2024.
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