OPINION. Oui, la Suisse a raison de soutenir ses aciéries avec de l'argent public parce que le secteur est stratégique, comme l’agriculture ou… la presse; il faut se méfier des postures idéologiques, dangereuses, écrit le conseiller national Baptiste Hurni (PS/NE), qui réagit notamment à un éditorial du «Temps»

Lors de la dernière session, le parlement a décidé d’accorder une aide indirecteà l’aciérie Stahl Gerlafingen, évitant ainsi une fermeture brutale.

Alors que l’Europe cherche par tous les moyens à se «réindustrialiser» pour protéger ses intérêts et sa souveraineté, certains chez nous s’étonnent de notre décision. Les plus remontés, représentés par un éditorial paru dans ce journal, nous reprochent cette «ingérence» de l’Etat, parlent de «boîte de Pandore» anti-libérale. Mais par-delà le dogme, quelle politique industrielle voulons-nous?