Privilégier un «deal» ou brandir des mesures de rétorsion? Les Européens haussent le ton en observant les revirements à propos des sanctions douanières imposées au Canada et au Mexique. Avec une conviction: personne ne sort gagnant d’une «guerre commerciale»
C’est avec un mélange d’angoisse, de fébrilité et de détermination que les dirigeants européens observent les manœuvres de Donald Trump sur le front commercial. L’UE risque d’être la prochaine sur la liste à faire les frais de nouvelles taxes douanières. Le président américain l’a clairement signifié depuis le Bureau ovale. Quelle parade trouver dès lors pour tenter de calmer le nouveau locataire de la Maison-Blanche? Entre négocier et menacer, il ne faut pas forcément choisir. Tant le Mexique que le Canada ont bénéficié de revirements de dernière minute, ou plutôt d’un peu de répit: après les tentatives d’intimidation, Donald Trump a suspendu l’instauration de droits de douane de 25% sur les importations venant de ces deux pays pendant un mois. Et si l’Europe parvenait, elle aussi, à faire de même?