Un projet pilote de permanences pour répondre à des questions pratiques en matière de numérisation a été lancé en novembre 2024. Les autorités ont tiré un premier bilan du dispositif, qu’elles espèrent pouvoir pérenniser

«Lorsque vous interagissez avec une intelligence artificielle générative, imaginez que vous parlez à un enfant, il faut bien lui expliquer ce que vous voulez.» Ce mardi 4 février, 16 personnes – dont 12 femmes – participent à un atelier sur l’intelligence artificielle organisé dans le cadre du projet pilote de permanences numériques de la ville de Genève. Deux formateurs présentent dans les grandes lignes ce qu’il faut savoir sur cette technologie qui attire tant l’attention, avec à la fin des astuces sur la façon de construire une requête: indiquer l’objectif, préciser le contexte, formuler les attentes et donner des sources à la machine pour espérer obtenir une réponse qualitative.

Des conseils qui sembleront basiques aux utilisateurs les plus chevronnés. Mais la cible de cet atelier, ce sont justement les personnes qui n’ont pas ou peu de compétences numériques de base. La ville de Genève a lancé en novembre 2024 ses permanences en partenariat avec l’Œuvre suisse d’entraide ouvrière (OSEO). Le projet pilote, d’une durée de six mois, a pour mission de renforcer le dispositif mis en place par la ville pour réduire la fracture numérique sur son territoire.

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