Le directeur général continue de s’opposer à un durcissement des exigences régulatoires à l’encontre de l’établissement qu’il dirige. Le patron soutient aussi que la diversité restera un pilier central de la banque, nonobstant l’élection de Donald Trump
Le moment décisif s’approche et les débats regagnent d’intensité. Faut-il renforcer les exigences en fonds propres d’UBS afin de rendre la banque plus résiliente à une éventuelle crise? Pour le directeur général de l’établissement, la réponse est non. Tout en reconnaissant que «certains» ajustements sont nécessaires, Sergio Ermotti réfute la nécessité d’opérer des changements «importants» au niveau régulatoire. Le Tessinois s’attend à ce que la Confédération précise les nouvelles règles d’ici à mai, a-t-il indiqué lors d’une conférence téléphonique organisée mardi après la publication des résultats annuels de la société.
Après la chute de Credit Suisse, Berne a en effet travaillé sur une série de mesures qui pourraient rendre les banques systémiques plus résistantes, sans toutefois chiffrer les montants en jeu. «Ce n’est pas le moment opportun pour un renforcement des capitaux. Le cadre réglementaire suisse est déjà l’un des plus exigeants s’il est appliqué correctement», a déclaré Sergio Ermotti. A fin 2024, le ratio de fonds propres (CET1) s’est inscrit à 14,3%.
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