La 48e édition de la compétition consacrera un premier (long) week-end aux épreuves de vitesse et un second à celles dites de technique, abandonnant l’illusion de conférer du prestige à des courses que les participants eux-mêmes déconsidéraient
La 48e édition des Championnats du monde de ski alpin promet une petite confusion. Elle se présente officiellement sous la dénomination «Saalbach 2025» alors que l’essentiel de l’action se situera dans la station voisine de Hinterglemm. Mais comme les deux forment une seule commune, Saalbach-Hinterglemm, les organisateurs ont misé sur la commodité. Rien de grave: les spectateurs ne devront certes pas se tromper d’arrêt de bus, mais ceux qui savoureront l’événement à la télévision n’y verront que du feu. Et pour le reste, aucune ambiguïté, l’événement autrichien se concentrera sur les grands classiques du ski alpin. Ce qui, cette année, constitue une sorte de retour à l’essentiel.
Plutôt que d’éparpiller ses temps forts sur une quinzaine de jours, le programme concentre toutes les épreuves classiques sur deux (longs) week-ends, le premier consacré à la vitesse, le second à la technique. Les super-G auront lieu jeudi 6 et vendredi 7, les descentes samedi 8 et dimanche 9; puis les géants jeudi 13 et vendredi 14, et les slaloms samedi 15 et dimanche 16.
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