Le parti tient in extremis, avec le conseiller d’Etat zougois Martin Pfister, un second candidat à l’élection au gouvernement pour succéder à Viola Amherd. Reste à savoir si son duo de prétendants, qui ne correspond à aucun pronostic, satisfera l'Assemblée fédérale, ou si celle-ci ira chercher son bonheur ailleurs
Le Centre tient son ticket. Alors que la recherche de candidats au Conseil fédéral se compliquait toujours plus au fil des jours, le parti a pris note avec satisfaction ce lundi de la postulation de Martin Pfister, conseiller d’Etat du canton de Zoug. Très peu connu au niveau national, le politicien de 61 ans devient le deuxième prétendant, et défiera Markus Ritter, conseiller national et président de la puissante Union suisse des paysans. Le Centre, pour autant qu’il confirme les deux hommes à sa séance du 21 février, peut donc proposer un choix au parlement, qui élira le 12 mars le successeur de la ministre démissionnaire Viola Amherd.
Les élus jugeront-ils ce choix «crédible» ou estimeront-ils qu’il s’agit d’un «alibi»? C’est toute la question. Le parlement, corps électoral du gouvernement, n’apprécie pas les candidatures uniques, coupables de restreindre sa marge de manœuvre. Il privilégie les tickets à deux noms, voire davantage.
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