Cette semaine, une conférence à l’Université de Genève avait pour but d’amener à voir autrement cette matière qui fait souvent peur. L’occasion de se pencher sur les larges perspectives professionnelles qu’ouvrent ces études
«L’idée est de changer l’image que les gens se font des mathématiques. Beaucoup en ont une vision fausse, qui peut aussi les empêcher de se diriger vers cette voie.» Tel est l’objectif que s’est fixé David Cimasoni, maître d’enseignement et de recherche à la section de mathématiques de l’Université de Genève, pour sa présentation «La joie des maths, ou comment joindre l’utile à l’agréable», deuxième d’une série de conférences intitulée «Maths à PartaG», projet de «Genève Evasions Mathématiques» (G·EM) dédié à la médiation scientifique.
Pari tenu? Mardi soir, la salle de 300 places qui accueillait la conférence affichait complet, avec des représentants de toutes les générations. L’orateur a ainsi eu recours à l’histoire, des exemples, de l’humour et la démonstration d’un problème en faisant participer la salle, pour montrer notamment l’outil que représentent les mathématiques face aux fake news mais aussi pour faire «éprouver la joie des maths».
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