Pour sa première année complète sans la présence de Sandoz, Novartis affiche un chiffre d’affaires de 45,8 milliards de francs et un bénéfice en hausse de 39%. Le traitement phare du géant bâlois doit cependant faire face à certains défis

En annonçant l’autonomisation de Sandoz en 2022, Novartis promettait de meilleures performances pour les deux entreprises si elles empruntaient des voies indépendantes. Du côté du géant pharmaceutique bâlois, cette promesse semble se concrétiser. Le groupe a publié ce vendredi un chiffre d’affaires en hausse de 11% (12% à taux de change constant) pour l’année 2024 à 50,3 milliards de dollars (45,8 milliards de francs), mais surtout un bénéfice net de 11,9 milliards de dollars (10,8 milliards de francs) en augmentation de 39% (45% à taux de change constant). Durant l’année écoulée, Novartis avait relevé à trois reprises ses prévisions.

«Au cours de notre première année complète en tant que société indépendante concentrée sur les médicaments innovants, Novartis a réalisé l’une des meilleures performances financières de son histoire, avec une croissance du chiffre d’affaires de 12% et du résultat opérationnel de base de 22%. Nous avons également franchi d’importantes étapes en matière d’innovation, notamment en obtenant de nouvelles autorisations de mise sur le marché pour de nombreux actifs qui alimenteront notre croissance à moyen et à long terme», estime Vasant Narasimhan, son directeur général, cité dans un communiqué. En octobre 2023, sa filiale consacrée aux médicaments génériques et biosimilaires Sandoz avait repris son indépendance pour permettre à Novartis de se concentrer sur les traitements innovants dans quatre domaines thérapeutiques: les maladies cardiovasculaires, rénales et métaboliques, l’immunologie, les neurosciences et l’oncologie.

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