Un salon d’art, c’est un labyrinthe de cimaises et d’impressions, des artistes que l’on découvre, d’autres que l’on reconnaît, un lieu où l’on s’émerveille, s’agace, s’enthousiasme et où l’on s’égare facilement. Quelques pistes à suivre

Vous êtes à Art Genève, c’est bien. Certes ce n’est pas aussi invraisemblablement cosmopolite ni aussi terriblement vaste qu’Art Basel. C’est une foire qui demeure praticable. Tout un chacun peut la parcourir, y vivre des coups de cœur, des émotions, comme face à cette magnifique série de vues du lac des Quatre-Cantons d’Ugo Rondinone à la galerie Eva Presenhuber. A Genève on peut regarder tranquillement une œuvre – comme cette grande et magnifique toile de 1988, signée Hans Hartung à la galerie Waddington Custot ou ces tableaux lumineux de l’artiste algérienne Baya, à la Galerie Richard Saltoun, qui remporte le Prix Solo. Pas besoin de jouer des coudes pour voir les 81 galeries, 22 institutions et autres expositions présentées à Palexpo. Même si la profusion des cimaises, la succession des œuvres empêche toute visite exhaustive et qu’il faut se résigner à certains parcours, à suivre une piste plutôt qu’une autre, et pourquoi pas, un guide.

Si le salon genevois, comme tous les autres met d’abord en rapport galeries et collectionneurs institutionnels ou privés, il pense aussi au public. Pour cette 13e édition, des visites publiques sont organisées en anglais ou en français. On peut parcourir Art Genève avec un expert du marché de l’art ou remonter le temps, grâce aux lumières d’un historien de l’art. Les familles se voient aussi invitées à une découverte à hauteur d’enfant (dès 5 ans).

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