Inspiré par Donald Trump, Javier Milei a évoqué avec une virulence inhabituelle sa lutte contre les minorités, les femmes et le «wokisme» au Forum économique mondial. Des juristes et politiciens ont déposé une demande de procès politique en vue de sa destitution

Le discours de Javier Milei au récent forum de Davos pourrait avoir des conséquences néfastes pour le gouvernement argentin. La virulence des attaques du président envers la communauté LGBT où il fait le lien entre pédophilie et homosexualité, son mépris envers les femmes avec la remise en question de la loi qui les protège, ainsi que les menaces et insultes proférées à l’encontre de l’opposition, ont déclenché une vague d’indignation. Ses propos font l’objet d'une demande de procès politique à son encontre de la part de juristes et politiciens.

La société civile a également réagi en appelant à une grande manifestation nationale samedi. «Nous ne sommes pas dangereux, au contraire c’est nous qui sommes en danger» a déclaré Daniela Ruiz secrétaire générale de l’association LGBT Couleur Diversité en précisant que la manifestation aura lieu dans toutes les grandes villes du pays sous le slogan: «Nous ne retournerons jamais dans le placard».

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