Directrice du Musée d’ethnographie de Neuchâtel depuis le 1er octobre, Aurélie Carré entend lui redonner un positionnement fort. Cela doit passer par de bonnes collaborations, tant internes qu’externes, et une meilleure prise en compte du public

Le sourire qui illumine le visage d’Aurélie Carré lorsqu’elle parle du Musée d’ethnographie de Neuchâtel (MEN) ne laisse aucun doute: en prenant sa direction le 1er octobre dernier, elle a presque décroché l’emploi de ses rêves. «Ça venait en numéro deux après Indiana Jones», éclate-t-elle de rire dans la cafétéria de l’institution. Son envie de se glisser dans la peau de l’archéologue aventurier remonte à l’enfance. «Je me suis un peu loupée et j’ai dû abandonner mon fouet», plaisante-t-elle.

Née en Allemagne de parents français, elle développe très tôt un intérêt marqué pour l’Histoire et les civilisations anciennes. «Mon père était militaire et a effectué plusieurs missions en Afrique, ce qui nous a donné une ouverture d’esprit» Plus tard lui vient le goût des musées. Elle s’oriente vers des études en humanités classiques à Paris, au Lycée Henri-IV et à la Sorbonne, puis rejoint l’Université de Besançon en 2001 pour étudier l’histoire des mentalités, au croisement de l’Histoire et de l’ethnologie.

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