Les différentes annonces politiques des autorités mises en place après la chute du régime El-Assad divisent les Syriens. Certains fustigent la formalisation d’un «coup d’Etat militaire», d’autres estiment qu’il s’agit là d’un gage de stabilité

La joie qu’éprouvent une majorité de Syriens depuis la chute de Bachar el-Assad, le 8 décembre 2024, est teintée d’inquiétude. «On ne sait pas ce qui vient», entend-on désormais comme un leitmotiv à Damas. Les clarifications qui ont été apportées, mercredi 29 janvier dans la soirée, l’ont été de façon très abrupte, par un communiqué de l’agence officielle SANA, qui cite un porte-parole militaire, le colonel Hassan Abdel Ghani.

Ahmed al-Charaa, nouvel homme fort de la Syrie depuis le 8 décembre 2024, a été nommé président intérimaire. Il est chargé de former un conseil législatif «intérimaire», dont le mandat portera au long de la «période de transition». Une phase dont la durée n’a pas été indiquée.

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