Les dépenses des ministères sont limitées à celles de 2024 et une augmentation d’impôts automatique menace. Des actes de rigueur à l’aveugle qui vont souvent à l’encontre de ce que le gouvernement dit vouloir faire passer dans les travaux parlementaires qui reprennent

L’échéance sensible du vote d’un budget français rejeté en fin d’année et légèrement modifié par le nouveau gouvernement de François Bayrou approche. Avec la menace de faire tomber ce premier ministre également. Les travaux parlementaires sur le budget 2025 de l’Etat français ont repris ce jeudi avec la commission mixte paritaire du Sénat et de l’Assemblée après avoir été interrompus par la chute du gouvernement Barnier.

En attendant, c’est le budget 2024 qui est appliqué grâce à une loi spéciale. Et cette situation, dangereuse pour l’économie française avec des finances publiques scrutées par l’UE et les marchés pour leurs déficits chroniques, provoque tout de même des économies substantielles. Le gouvernement ne verrait par exemple pas d’un mauvais œil certaines limitations de dépenses imposées dans les ministères grâce à l’absence de budget 2025, selon Les Echos.

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