Des prix, des galeries, des institutions, des expositions, des «solos shows», des œuvres à vendre ou à rêver, des découvertes, des émotions. Coup d’œil sur le menu abondant de la foire d’art genevoise

Ancrer plus encore Art Genève en Suisse, être le reflet de la diversité de la scène helvétique, rapprocher le public et la foire, telles sont les priorités qu’énonce Charlotte Diwan qui a repris l’an passé la direction du salon d’art de Suisse romande. Il faut, détaille-t-elle, «qu’Art Genève devienne vraiment un événement pour la culture et le marché de l’art de toute la Suisse. Comme on le sait, il n’est pas toujours évident de fédérer dans notre pays.»

Cela passe par plus de galeries alémaniques, mais aussi par des institutions venues de tout le pays comme le Museo d’arte della Svizzera italiana (MASI), le Kunstmuseum de Winterthour ou le Musée des beaux-arts du Locle (MBAL), note Charlotte Diwan. Federica Chiochetti, directrice du MBAL, présente pour la première fois avec des œuvres de Koenraad Dedobbeleer – bientôt exposé au Locle. Elle souligne l’importance pour son institution «périphérique» d’être à Genève, pour élargir son public, et «présenter notre formule curatoriale qui met en dialogue la création contemporaine et les œuvres de notre collection».

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