Le Tessinois Andrea Arcidiacono avait succédé en octobre dernier à André Simonazzi, décédé accidentellement. Il quitte son poste de porte-parole et vice-chancelier à fin mars. Des motifs privés expliquent son départ aussi inattendu que précipité

Andrea Arcidiacono, porte-parole du Conseil fédéral et vice-chancelier, ne sera resté que quatre mois en poste. Ce qui le pousse à démissionner aussi rapidement? «Ce sont essentiellement des motifs d’ordre privé qui l’ont conduit à prendre cette décision», explique la Chancellerie fédérale. Dès le 1er février, Ursula Eggenberger, responsable de la section communication de la Chancellerie, assurera l’intérim. Fonction qu’elle avait déjà occupée suite au décès prématuré d’André Simonazzi en mai dernier. Mais elle ne sera pas elle-même candidate au poste de porte-parole du Conseil fédéral.

A Berne, on est peu disert sur ce sujet qui embarrasse. Quitter un tel poste, prestigieux et qui donne accès aux séances hebdomadaires du Conseil fédéral, n’est pas anodin, ni habituel. Au moment de sa nomination, en septembre dernier, le Tessinois avait annoncé vouloir s’acclimater à la fonction, selon une méthode en deux phases: «Dans une première phase, je vais assurer la continuité de la communication du gouvernement. Cela me mènera jusqu’au panettone du 20 décembre 2024. Dans une deuxième phase, j’analyserai les points forts et les points faibles de la communication du gouvernement.» Il désirait également reprendre les activités du porte-parole sur les réseaux sociaux, mais n’a finalement jamais publié de tweet.

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