ANALYSE. Le Hamas proclame sa «victoire contre l’occupation». Il est rejoint en cela par les accusations de l’extrême droite israélienne. Analyse
La «victoire totale» n’aura pas lieu. Dans une mise en scène à maints égards pitoyable, le Hamas se charge ces jours à Gaza de prouver qu’il n’a pas été «éradiqué» comme les responsables israéliens avaient promis de le faire, afin de venger l’attaque meurtrière du 7-Octobre.
Tenues militaires impeccables, foulards et drapeaux verts de rigueur: en encadrant de manière guerrière et théâtrale la libération des quatre soldates israéliennes, ce week-end, les Brigades al-Qassam du Hamas entendaient mettre à mal la version de l’Etat hébreu selon laquelle 17 000 «terroristes» auraient été tués au cours des quinze mois de bombardements qui ont dévasté Gaza. Un décompte officiel israélien qui, sans doute, cherche en vérité à faire baisser le bilan de victimes civiles, qui se monte à des dizaines de milliers de morts.
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