Au moins 300 000 personnes en Suisse souffrent de covid long. Après les interrogations suscitées par la première vague, les connaissances sur la maladie et son origine ont progressé. Mais sa reconnaissance évolue lentement. Et il reste encore à trouver un traitement

En septembre 2020, Célia est infectée par le virus du Covid-19 au début de la deuxième vague de la pandémie, elle vient d’avoir 17 ans. «J’étais très fatiguée et vite essoufflée. Si je marchais autour de ma maison, je devais m’arrêter pour faire une pause à la moitié du chemin. On m’a dit qu’après quelques semaines, j’irais mieux, mais cela n’a pas été le cas. Les problèmes de souffle se sont améliorés au bout d’un an mais la fatigue est restée.» La jeune genevoise, aujourd’hui âgée de 21 ans, souffre toujours des séquelles de ce covid long qui l’a fauchée alors qu’elle commençait sa 3e année du collège. Elle s’est accrochée, a sacrifié sa vie sociale pour passer sa maturité, avec des aménagements d’horaires.

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