Depuis le début de l’année, les banques doivent détenir davantage de fonds propres pour couvrir leurs prêts hypothécaires. Des changements qui ne sont pas sans conséquence pour les propriétaires. Explications
Complexe, la nouvelle directive Bâle III peut paraître abstraite, mais elle a des répercussions concrètes pour les propriétaires de biens immobiliers. Des règles plus strictes s’appliquent désormais aux hypothèques à fort effet de levier, c’est-à-dire avec une part élevée de financement externe. Les prêteurs doivent couvrir ces hypothèques avec plus de fonds propres, ce qui les rend plus chères.
Entrée en vigueur en Suisse le 1er janvier, la directive Bâle III est la dernière mouture d’un ensemble de régulations internationales conçues pour rendre les banques plus sûres face aux crises financières. Le dispositif consiste notamment à adapter les exigences de fonds propres en fonction du risque. Si la réforme vise à renforcer la résilience des banques, elle a aussi des implications pour leur activité de crédit. Les acteurs de l’immobilier s’interrogent sur les conséquences de la réglementation sur l’avenir du financement hypothécaire.
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