Président de la puissante Union suisse des paysans, Markus Ritter pencherait en faveur d'une candidature. S'il se décide, il pourrait retrouver sur sa route des concurrents inattendus mais valables, comme le Zurichois Philipp Kutter - voire la surprise valaisanne Christophe Darbellay

La surprise passée, le parti Le Centre reprend peu à peu ses esprits. Après l’enchaînement de désistements de favoris potentiels au Conseil fédéral (Isabelle Chassot, Gerhard Pfister, Benedikt Würth, Martin Candinas), de nouveaux papables apparaissent dans les discussions. Il devrait normalement y avoir assez de candidats expérimentés pour briguer la succession de la ministre démissionnaire Viola Amherd.

A commencer par Markus Ritter, conseiller national. Certes, l’influent président de l’Union suisse des paysans nous fait savoir que sa décision n’est pas encore prise, et que, «en cas de candidature, ce sera ma section cantonale qui communiquera». Différents indices tendent à indiquer que le Saint-Gallois a envie «d’y aller».