A l’approche des élections législatives anticipées, certains élus jettent l’éponge face aux menaces et insultes qu’ils reçoivent. Ce phénomène progresse avec la montée de l’extrême droite
Marco Wanderwitz est député fédéral depuis plus de vingt ans. L’an dernier, cet élu chrétien-démocrate (CDU) de 49 ans a annoncé quitter la politique. Lui et son épouse, elle aussi élue fédérale et membre de la CDU, ne candidatent donc pas pour un nouveau mandat lors des élections législatives anticipées du 23 février prochain. En cause: les menaces régulières dont ils sont victimes depuis des années, de la part de l’extrême droite, très forte dans leur région d’origine, la Saxe.