A la fin du mois, deux lois israéliennes interdisant les activités de l’UNRWA entreront en vigueur. L’agence va évacuer son personnel étranger à Jérusalem et fermer son siège. Quel est son avenir?
Ils avouent que «l’anxiété monte». Les responsables de l’agence des Nations unies chargée des réfugiés de Palestine (UNRWA) ne vivent pas seulement au quotidien la guerre à Gaza depuis quatorze mois. Un compte à rebours vital est aussi engagé pour cette agence qui fournit de l’aide et des services à des millions de Palestiniens. A la fin du mois de janvier doivent entrer en vigueur deux lois israéliennes qui, proclamant l’UNRWA hors-la-loi, lui interdisent toute activité en Israël et bannissent tout contact des Israéliens avec ses cadres.
En octobre dernier, les parlementaires israéliens avaient voté pratiquement comme un seul homme pour «la fin» de l’UNRWA dans le territoire «souverain» d’Israël. Quelles seront les conséquences de ces lois? Quel va être le «périmètre» de leur application? Etonnament, personne ne le sait encore exactement. «Les répercussions risquent d’être gigantesques, mais elles sont encore difficiles à définir. A fortiori parce qu’elles seront de nature différente à Gaza, en Cisjordanie occupée ou à Jérusalem-Est», note Tamara Alrifai, directrice des relations extérieures de l’agence.
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