Le syndicat des dockers américains avait déclenché une grève l’automne dernier, impliquant quelque 45 000 travailleurs et paralysant 36 ports. L’accord conclut mercredi sur un nouveau contrat de travail devrait permettre de ne pas renouveler le scénario

Les syndicats des dockers américains et de leurs employeurs ont annoncé mercredi qu’ils étaient parvenus à un accord de dernière minute sur un nouveau contrat de travail. L’accord permet d’éviter une nouvelle grève. Le nouveau «contrat-cadre» aura une durée de six ans, ont précisé liILA, qui représente les dockers, et l’USMX, qui représente les compagnies maritimes et les opérateurs de terminaux, dans un communiqué commun.

Cet accord de principe leur permet de poursuivre leurs activités dans le cadre du contrat actuel jusqu’à ce que les deux parties se prononcent sur un accord définitif, évitant ainsi le recours à la grève avant la date limite du 15 janvier.

Lire aussi: Après la pandémie et les houthis, au tour des dockers américains de menacer la chaîne d’approvisionnement

Trente-six ports paralysés

«Cet accord protège les emplois actuels de l’ILA et établit un cadre pour la mise en œuvre de technologies qui créeront davantage d’emplois, tout en modernisant les ports de la côte est et du golfe du Mexique», ont déclaré les deux organisations. Le contrat rendra également les ports «plus sûrs et plus efficaces» et ajoutera de nouvelles capacités, ont-ils ajouté.

L’ILA avait déclenché une grève l’automne dernier, impliquant quelque 45 000 travailleurs, après une impasse lors des négociations. Le débrayage avait paralysé 36 ports, du Maine (nord-est) au Texas (sud), qui traitent un large éventail de marchandises, notamment des produits alimentaires et électroniques.

Les deux syndicats ont assuré que l’accord trouvé mercredi est «gagnant-gagnant». «Il crée des emplois pour l’ILA, soutient les consommateurs et les entreprises américains et permet à l’économie américaine de rester la plaque tournante du marché mondial».