Gaza, l’Ukraine, le Liban, le Soudan… On se souviendra de 2024 comme d’une année de crises sanglantes et massives. Quelques bonnes nouvelles ont pourtant éclairé ces 12 mois difficiles. A commencer par la fin de la dictature syrienne

Dimanche 8 décembre, le rêve de millions d’opprimés se réalise: après cinquante-trois années d’un règne sans pitié, la Syrie est libérée du joug du clan El-Assad. Face à la progression fulgurante d’une coalition de rebelles menés par l’islamiste Abou Mohammed al-Joulani à la tête de HTS, Bachar el-Assad fuit vers Moscou pour un exil doré. De lui comme de son père Hafez, la majorité de ses compatriotes garderont un souvenir sanglant. On se rappellera le massacre de Hama, en 1982: 20 000 à 30 000 tués dans ce fief des Frères musulmans par Hafez el-Assad, onze ans après son arrivée au pouvoir.

Des combattants de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) dans la ville d'Atarib au nord d'Alepp, le 27 novembre 2024. — © Abdulaziz Ketaz / AFP
Des combattants de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) dans la ville d'Atarib au nord d'Alepp, le 27 novembre 2024. — © Abdulaziz Ketaz / AFP

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