CHRONIQUE. Vox populi. C’est l’apport de la droite «anti-bétonnage» qui a scellé le sort des autoroutes en novembre, note le conseiller national Nicolas Kolly (UDC/FR). Il met en garde la droite de ne pas tomber dans le «piège» des Jeunes Vert·e·x·s: l’initiative «Pour la responsabilité environnementale» soumise au vote le 9 février
Le 24 novembre dernier, la population suisse a refuséles futures étapes d’aménagement des routes nationales. Cette décision du souverain est à respecter. Personnellement, je m’étais engagé dans la campagne du oui au nom de la défense de la mobilité individuelle, d’une part, ainsi qu’au nom de la cohésion nationale, d’autre part, puisque les six projets répondaient à des nécessités régionales justifiées.
Cependant, ce projet n’a pas réuni une majorité de Suisses. Au non traditionnel de la gauche «anti-voiture» s’est ajouté un non de la droite «anti-bétonnage». Cela a suffi pour faire échouer le projet. Ce deuxième non est, je pense, celui de tous ceux qui n’acceptent pas cette transformation excessive de notre pays nécessaire à l’accueil d’une immigration incontrôlée de 100 000 personnes par année. Je présume que cette mobilisation se retrouvera lors du vote sur l’initiative pour la durabilité de l’UDC «Pas de Suisse à 10 millions».
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