Les dix meilleurs cavaliers du monde s’affronteront vendredi au CHI de Genève dans une épreuve très attendue du public, comme des athlètes qui y participent. Le Top 10 bénéficie d’une mise en scène unique qui confère au saut d’obstacles saveur et suspense
Ce n’est peut-être pas l’épreuve la plus dotée du circuit (535 000 euros tout de même), mais assurément l’une des plus prestigieuses et attendues du public et de ceux qui ont la chance d’y participer. Une fois l’an, les dix meilleurs cavaliers de saut d’obstacles du classement mondial s’affrontent dans une compétition baptisée «Top 10», organisée par le Club international des cavaliers de saut d’obstacles (IJRC). Créée en 2001 à Genève, cette épreuve s’y est déroulée depuis à 17 reprises et y rencontre systématiquement un succès populaire, supplantant même le cross et la chasse à l’applaudimètre, deux épreuves pourtant spectaculaires. Jouée à guichets fermés vendredi soir, la 23e édition ne devrait pas faire exception.
Plusieurs raisons à ce succès. Premièrement, une participation régulière des fleurons de l’équitation suisse, avec, cette année encore, les incontournables Steve Guerdat, triple vainqueur de l’épreuve (2010, 2018, 2023) et Martin Fuchs, 11e mondial au moment de la sélection mais repêché après le désistement de l’Irlandais Conor Swail, basé aux Etats-Unis. Deuxièmement, l’assurance de voir à l’œuvre les meilleures paires du monde, les cavaliers concourant généralement avec la meilleure ou deuxième meilleure pointure de leur piquet de chevaux. Troisièmement, et peut-être est-ce là sa réelle particularité, l’épreuve jouit d’un arc narratif et d’une dramaturgie taillés sur mesure par les organisateurs et le chef de piste du concours, Gérard Lachat.
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