L’Allemagne soutient-elle trop Israël ou, au contraire, est-elle trop critique envers son allié avec qui elle est liée par le drame de la Shoah? Depuis plus d’un an, l’Allemagne tente d’ajuster sa politique envers l’Etat hébreu mais ne satisfait pas grand monde
Le ciel est bas et les températures hivernales en cette fin novembre, à Berlin. Devant le Ministère des affaires étrangères, une vingtaine de citoyens israéliens, installés dans la capitale allemande, manifestent «pour la paix» et contre la politique du gouvernement Olaf Scholz. Sur leurs pancartes, ils demandent la «fin de la guerre» à Gaza et au Liban, et le «respect des droits de l’homme pour tous».
«L’Allemagne a une relation unique avec Israël, du fait de son histoire, mais je pense que c’est une erreur», commente Nimrod Flaschenberg, un bonnet sur la tête, qui organise ces rassemblements depuis un an. «Nous demandons que l’Allemagne traite Israël comme n’importe quel autre pays qui commet des crimes et qu’Israël n’ait pas de traitement spécial ni d’impunité particulière au nom de l’Histoire», explique ce trentenaire.
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