La défense de la multinationale genevoise a détaillé comment celle-ci a implanté toutes les mesures «raisonnables et nécessaires» pour empêcher que des pots-de-vin soient versés pour l’obtention de contrats en Angola

Jeudi, au huitième et dernier jour du procès de Trafigura et de trois prévenus pour corruption en Angola, le géant genevois de négoce du pétrole a plaidé l’acquittement complet devant la Cour des affaires pénales de Bellinzone. Les plaidoiries des avocats de l’ex-officiel angolais, Paulo Gouveia Junior, de l’intermédiaire genevois de Trafigura, T. P., et de son ancien
numéro deux, Michael Wainwright, ont été entendues les jours précédents. Tous sont accusés de corruption d’agents publics étrangers; le premier, à titre de CEO de Sonangol, filiale d’une société étatique angolaise, est accusé d’avoir accepté des avantages indus des deux autres prévenus pour le compte de Trafigura. En contrepartie, il aurait favorisé le développement des activités d’affrètement et de soutage de navires du groupe.