L’ancienne démocrate Tulsi Gabbard nommée coordinatrice des agences de renseignement a relayé la propagande syrienne et russe. Son indulgence envers les dictateurs et sa posture isolationniste sont totalement en phase avec Donald Trump
Nommée coordinatrice des agences de renseignement par Donald Trump, Tulsi Gabbard est à Washington pour plaider sa cause auprès des sénateurs qui doivent confirmer cette nomination. Mais cette ancienne démocrate embarque un passager très encombrant dans ses bagages, lors de ces rencontres préliminaires avant le processus formel qui commencera en janvier: le dictateur syrien déchu Bachar el-Assad auquel elle avait rendu visite en janvier 2017.
Barack Obama s’apprêtait, alors, à laisser la place à Donald Trump. Déjà en décalage avec son camp politique, l’élue n’avait pas prévenu le président quand elle avait pris discrètement l’avion pour Damas. Elle y avait rencontré Bachar el-Assad, dont les Etats-Unis appelaient au remplacement. «Quoi que vous pensiez d’Assad, le fait est qu’il est président de la Syrie, justifiait-elle à son retour sur le plateau de CNN. En vue d’un accord de paix viable, il faut avoir une conversation avec lui.»
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