Après l’assassinat de Brian Thomson, directeur de la première assurance maladie du pays, abattu mercredi par un mystérieux tireur, les Américains témoignent sur les réseaux sociaux de leurs demandes de remboursements refusées par les assurances
Brian Thomson, le directeur de UnitedHealthcare, la plus grande assurance maladie des Etats-Unis, se rendait mercredi au petit matin à une réunion d’investisseurs dans un hôtel au cœur de Manhattan, à New York. Un tueur cagoulé et vêtu de noir l’attendait dans la rue. Les caméras de sécurité ont filmé le suspect tirant dans le dos de la victime, qui est décédée peu après à l’hôpital.
Vendredi, le tireur était toujours introuvable. Il s’est d’abord enfui à pied, puis sur un vélo électrique. La police pense qu’il est passé par Central Park, l’immense parc de Manhattan, avant que sa trace se perde. Les enquêteurs ont la conviction d’une «attaque préméditée et ciblée». Selon la chaîne CBS, le tueur a utilisé un pistolet à silencieux, un modèle suisse développé par l’entreprise B & T basée à Spiez, dans le canton de Berne. Devant l’hôtel Hilton, les médias américains affirment que des douilles ont été retrouvées avec l’inscription «delay» (retarder) et «deny» (refuser). Cette terminologie est utilisée par les assureurs maladie pour rejeter les demandes de remboursement de la part des assurés. La police n’a pas confirmé cette information, ni le mobile du crime. Cette revendication pourrait aussi être destinée à brouiller les pistes.
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