La crise des taxes d’urgence révélée par «Le Temps» a poussé tous les partis à interpeller la ministre de la santé cette semaine à Berne. Elle fera donc face à un feu nourri de questions lundi devant le Conseil national
Ils avaient promis d’agir vite, ils l’ont fait. Cette semaine, les parlementaires ont réagi fortement à la crise qui menace l'existence des permanences et cabinets de groupe du pays suite à deux arrêts du Tribunal fédéral. En cause: une taxe d’urgence facturée à tort, dont les assureurs demandent le remboursement pour alimenter leurs réserves. Cette situation a déjà poussé un cabinet à Sursee, dans le canton de Lucerne, à fermer ses portes d'ici la fin du mois. Durant la première semaine de session, qui vient de se terminer, pas moins de cinq textes ont été déposés à ce sujet.
Les quatre questions qui seront posées lundi à Elisabeth Baume-Schneider engagent peu l’exécutif. Mais elles permettent de prendre la température. Ainsi, pour les députés du Centre, ce sont les réponses de la ministre qui détermineront la suite parlementaire à donner à ce «chaos juridique lié aux arrêts du Tribunal fédéral sur le remboursement des taxes d’urgence», explique le conseiller national Benjamin Roduit.
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