Grèves chez Volkswagen, suppression d’emplois pour Feintool, départ de Carlos Tavares… L’industrie automobile et ses sous-traitants continuent de subir les effets d’une crise qui plombe les résultats des constructeurs historiques
Chaque semaine apporte son lot de nouvelles illustrant la crise traversée par l’industrie automobile européenne. Ce mardi, c’est le groupe bernois Feintool, spécialisé dans les presses et les machines de découpe du métal, qui annonçait la suppression de 200 emplois avec la fermeture de son site de Sachsenheim, dans le Bade-Wurtemberg (sud-ouest de l’Allemagne). Une décision liée à la baisse de la demande pour les moteurs électriques. L’entreprise a indiqué que certaines activités seraient déplacées vers son usine de Vaihingen, située dans la même région, tandis que les segments non rentables sont délocalisés vers son unité de production de Tokod en Hongrie. Feintool, qui employait 3230 personnes fin 2023, espère réaliser ainsi 15 millions de francs d’économie par mois.
Le groupe bernois n’est pas le seul sous-traitant suisse de l’industrie automobile à pâtir du ralentissement constaté à l’échelle du continent. Il y a deux semaines, c’est le groupe lucernois Swiss Steel qui annonçait la suppression de 800 postes, dont 130 en Suisse. En octobre, Frank Koch, le patron du sidérurgiste, avait reconnu que l’entreprise souffrait des problèmes rencontrés par les fournisseurs du secteur automobile.
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