L’avenir du financement du premier pilier est loin d’être assuré, affirme UBS dans une étude publiée mardi. Pour les experts de la banque, il faudra obtenir plusieurs compromis pour répartir équitablement le fardeau entre les générations
Les défis financiers du premier pilier ont encore augmenté avec l’acceptation en mars dernier de l’initiative sur la 13e rente AVS. Dès 2026, celle-ci entraînera des dépenses annuelles supplémentaires se comptant en milliards. Selon les projections d’UBS, l’ensemble des promesses de rentes dépasse les recettes futures du premier pilier de 177% du produit intérieur brut (PIB), soit 1315 milliards de francs. «Une réforme structurelle qui bénéficie d’un large soutien, efficace à long terme et qui repose sur plusieurs composantes est indispensable», souligne l’étude réalisée conjointement avec le Centre de recherche sur les contrats de génération de l’Université de Fribourg-en-Brisgau.
Pour financer la 13e rente, le Conseil fédéral avait opté dans un premier temps pour des augmentations des cotisations salariales et de la TVA. Finalement, il a soumis au parlement une proposition qui inclut uniquement une hausse de la TVA. Toutes les propositions soumises jusqu’ici par le gouvernement couvriraient certes les dépenses supplémentaires à moyen terme, mais à long terme, note UBS, la lacune de financement de l’AVS va s’aggraver.
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