Aucune des questions préjudicielles soulevées par les prévenus n’a trouvé grâce aux yeux de la Cour des affaires pénales à Bellinzone, réglant le statut d’un témoin clé et d’un défunt. Par contre, les juges laissent ouverte la prescription des premiers pots-de-vin

Les longues plaidoiries de la défense n’ont pas ému les juges du Tribunal pénal fédéral, qui ont rapidement écarté mardi matin la quasi-totalité des griefs soulevés la veille à Bellinzone contre l’accusation, visant des faits de corruption commis en Angola par le géant du négoce de pétrole Trafigura ainsi que trois prévenus, tous présumés innocents. On pourra donc exploiter les déclarations de Mariano Marcondes Ferraz, ex-cadre de la firme genevoise, condamné au Brésil et Suisse, qui a coopéré avec les autorités en échange d’une réduction de peine. Il n’est pas ce «témoin de la couronne» à qui l’on a promis l’immunité pour charger son ex-employeur. La question avait d’ailleurs déjà été traitée durant l’instruction.

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